TEAT CHAMP FLEURI de Saint Denis
MERCREDI 16 MAI à 19 h 30
THE WEEK END SAILOR – 55 min
de Bernardo Arsuaga en V.O. Sous-titrée



UN ÉQUIPAGE IMPROBABLE A L’ASSAUT DE LA PREMIÈRE COURSE AUTOUR DU MONDE EN ÉQUIPAGE
INVITÉ : BUTCH DALRIMPLE SMITH

En 1973, est créée la première course autour du monde en équipage : la Whitbread (nouvellement appelée Volvo Ocean Race). La Royal Navy britannique entraine des dizaines de marins en vue de la course. La France fait figure de favori avec Eric Tabarly à bord de Pen Duick VI. L’Australie n’est pas en reste.
A la surprise de tous, un Mexicain totalement inexpérimenté et inconnu s’est également inscrit. Il s’appelle Ramon Carlin. Issu d’une famille très pauvre, Ramon n’a que 14 ans lorsqu’il perd son père et doit subvenir aux besoins de ses proches. A force de travail et de volonté, il fait fortune en vendant des machines à laver.
C’est par hasard, en feuilletant un magazine de voiles, que Ramon découvre l’existence de la Whitbread. Il n’a jusqu’alors que peu navigué mais il adore ça. Ramon Carlin : « Lorsque je me suis inscrit à la course, on m’a demandé sur quel bateau j’allais courir. J’ai dit que je ne savais pas mais qu’une chose était sûre : c’est que je serais au départ de la course. Comme je n’avais que peu d’expérience, j’ai fait le tour de mes amis et je leur ai demandé de me recommander un bateau mais aucun ne me plaisait. Et puis je me suis retrouvé en Finlande… C’est là que j’ai découvert le Swan 65. ». S’il a trouvé son bateau, Ramon n’a pas d’équipage. Qu’à cela ne tienne, il recrute sa femme (elle débarquera à la première escale), son fils, ses neveux, un de ses employés qui sera affecté à la cuisine ainsi que quelques jeunes de diverses nationalités, davantage attirés par la perspective d’un voyage autour du monde que par la navigation.
A son bord, il embarque grands crus, caviar et spiritueux en quantité. L’équipage est abondamment raillé et caricaturé par certains journalistes et observateurs. Et pourtant….
EN VOL VERS LES 8 000 – 40 min
d’Antoine Girard et Jeremy Chenal



1 200 KM EN VOL BIVOUAC ET EN SOLO DANS LE NORD DU PAKISTAN

INVITÉ : ANTOINE GIRARD
Le vol bivouac en parapente comme mode de voyage, c’est ainsi qu’Antoine Girard a parcouru plus de 1 200 km pendant 19 jours dans le nord du Pakistan. En autonomie et avec pour seul compagnon de vol les immenses sommets de l’Himalaya, il a survolé les plus belles faces jusqu’à atteindre une altitude de 8 157 m pour voir le Broad Peak d’en haut !
Vous voulez plonger au cœur d’un voyage de 1 250 km au milieu de l’Himalaya Pakistanais en vol bivouac et en solitaire? Ce film est fait pour vous ! Il n’est pas seulement destiné à diffuser de belles images mais surtout à vivre l’aventure de l’intérieur. Les images ont été prises en caméra embarquée et le film reste un film amateur. Les interviews pendant l’action, les galères, les commentaires, les impressions etc. Bien sûr vous y trouverez de très belles images mais aussi les interviews et le survol du Broad Peak (8 051m), un nouveau record mondial !
Antoine Girard : “Lors de mon ascension sur le Broad Peak, j’ai croisé des alpinistes qui montaient à pied au Camp 3, je les ai salués en les rasant. Ils m’ont vu repasser 5 mn plus tard mais 500 m plus bas. De nouveau 20mn plus tard, je suis à venu à leur hauteur pour les saluer, ils n’avaient presque pas bougé !… J’étais à leur place sur la même voie quelques années auparavant et j’en avais tellement bavé que j’aurais presque mal pris qu’un parapente me fasse la nique à ce moment. J’avais envie de m’excuser mais c’était quelque part une petite vengeance sur la montagne qui ne m’avait pas offert le sommet cette année-là… “
Pour cette aventure, Antoine a été nominé par National Geographic pour l’aventurier de l’année 2017.
JEUDI 17 MAI à 19 h 30
DUGOUT – 53 min
de Benjamin Sadd en V.O. sous-titrée



DEUX JEUNES ANGLAIS S’IMMERGENT DANS LA JUNGLE EQUATORIENNE POUR CONSTRUIRE LA PIROGUE QUI LEUR PERMETTRA DE VOYAGER
Benjamin et James sont tous deux anglais, l’un photographe-cinéaste, l’autre artiste. Amis depuis une dizaine d’années, ils ont déjà vécu ensemble plusieurs aventures, comme parcourir le sud de l’Angleterre en tirant un canapé (!!!…) ou nager le long d’une rivière jusqu’aux genoux dans le Dorset.
Le projet « DugOut » tient encore une fois du rêve de gamin : partager le quotidien d’une tribu Huaorani au sein de la jungle équatorienne, apprendre d’eux comment construire un canoë et descendre la rivière en autonomie.
Pour parvenir à leurs fins, Ben et James s’en remettront totalement au savoir de leur hôte Bay Nenquiqwi et de sa famille. A 60 ans, Bay a déjà construit des dizaines de dugout, comme son père avant lui et ses ancêtres durant des millénaires. Munis d’outils rudimentaires, Il faudra 4 semaines à nos deux anglais pour construire la pirogue de leur rêve. Une longue période qui leur permettra de s’immerger dans la communauté huarorani nous faisant ainsi partager avec une grande tendresse la relation totalement holistique qu’ils ont avec la nature.
« Nous avons fait un canoé de 8 mètres (!!!) qui pèse des tonnes, bien trop loin de la rivière, et nous sommes clairement mal équipés pour le déplacer », explique avec un sourire l’artiste James Trundle. Le ton et le contenu résument ce film : une histoire chaotique mais touchante sur ces deux jeunes Britanniques à mille lieues de leur zone de confort.
Une aventure magnifiquement filmée par Ben pour qui la réalisation de ce documentaire est devenue partie intégrante du projet.
INVITÉ : JAMES TRUNDLE

INVITÉ : BENJAMIN SADD

EN EQUILIBRE SUR L’OCEAN – 70 min
de Sébastien Devrient



UN TOUR DU MONDE EN SOLITAIRE SUR UN CATAMARAN DE PLAGE…
INVITÉ : YVAN BOURGNON

Sorte de huis-clos à ciel ouvert, « En Équilibre sur l’Océan » nous embarque sur le tout petit catamaran dépourvu d’habitacle d’Yvan Bourgnon (tout juste 6 m 20…) pour un tour du monde en solitaire et sans assistance. A la recherche d’authenticité, le navigateur la joue « à l’ancienne » en troquant informations météo et GPS contre sextant et cartes. A son arrivée, Yvan Bourgnon aura passé 220 jours en mer sans aucune possibilité de se mettre à l’abri des éléments et il aura parcouru 55 000 km.
Pendant toute la durée du film, le spectateur reste à bord de « ma louloute », partageant au plus près le quotidien d’Yvan : le froid, la canicule, un naufrage, des tempêtes, les pirates, ses peurs mais aussi d’innombrables moments de bonheur, de ténacité, de plénitude et de réussite.
Yvan Bourgnon navigue sur les océans depuis son plus jeune âge. Initié par ses parents, son premier tour du monde remonte à ses 8 ans, l’aventure dure quatre ans.
Le marin se fait connaître en 1995 en participant aux trois courses du Mini-Fastnet, la TransGascogne et la Mini-Transat. Deux ans plus tard, il remporte la Transat en double Jacques-Vabre avec son frère Laurent Bourgnon.
En 2002, alors qu’il participe à la Route du Rhum, son bateau chavire. Il ne veut pas abandonner son navire et reste sur sa coque. Il est sauvé cinq jours plus tard.
VENDREDI 18 MAI à 19 h 30
LES VOIES DE LA LIBERTE – 52 min
de Mélusine Mallender et Christian Clot



PLUS DE 100 000 KM A MOTO EN SOLITAIRE POUR QUESTIONNER LES FEMMES D’ASIE ET D’AFRIQUE SUR LA NOTION DE LIBERTE
INVITÉE : MELUSINE MALLENDER

En 2009, avec l’explorateur Christian Clot, Mélusine Mallender mène sa première grande expédition, « Hielo Continental 2009 » : six mois à pied et en kayak à travers la Patagonie. Une aventure qui lui donne envie de s’engager totalement dans la réalisation d’expéditions aux longs cours à la rencontre de la diversité de notre monde.
Avril 2010, Mélusine se lance seule cette fois, avec sa vieille moto 125 cm3, pour « aller le plus loin possible » en direction de l’Est. On lui prédit qu’elle ne dépassera pas le périphérique parisien. 4 mois plus tard, elle arrive pourtant à Vladivostok, où seule la mer du Japon arrête sa route. A sa manière elle a trouvé ce qu’elle était partie chercher : sa liberté dans un monde qui paraissait infini.
De ce voyage initiatique hors du commun, elle revient surtout avec de nombreuses questions sur la notion de liberté, différente d’un endroit à l’autre, et plus particulièrement pour les femmes. Alors elle décide de repartir, toujours seule, toujours à moto, bien plus grosse cette fois (!) pour questionner cette notion universelle. « Les voies de la liberté » était née.
Elles l’ont menée dans plusieurs périples au long cours du Moyen‐Orient à l’Asie centrale, de l’Asie du Sud à l’Afrique de l’Est, toujours dans des pays que l’on connait mal et dont on a parfois une image négative : Iran, Rwanda, Myanmar, Pakistan, Somaliland…
Mélusine : « On ne se méfie pas d’une femme à moto et encore moins quand elle est seule. J’ai compris que la moto m’ouvrait les portes. Une femme seule suscite la curiosité. Les gens pensent que je suis vulnérable, et il m’est plus facile ainsi de m’introduire chez les gens, d’échanger avec eux, en particulier avec les femmes »
INTO TWIN GALAXIES – 52 min
de Jochen Schmoll en V.O. sous-titrée



UNE AVENTURE EXTREME ALLIANT SKI, KITE-SURF, TUNNELS DE GLACE, DESCENTE DE CASCADE…
Sarah McNair Landry Sarah a grandi à Iqaluit, au Nunavut, avec l’océan Arctique comme terrain de jeu. A 18 ans, elle devient la plus jeune personne à avoir atteint les deux pôles. Depuis, elle a traversé la calotte glaciaire du Groenland 5 fois.
Erik Boomer pratique le kayak depuis son tout jeune âge. Il en a fait son métier. Il détient un nombre impressionnant de descentes de cascades à son actif, parmi les plus impressionnantes et les plus difficiles au monde.
Le kayakiste Ben Stookesberry se définit comme un explorateur de rivières. Il a à son palmarès 70 premières descentes dans 15 pays différents.
Chacun, pour des expéditions différentes, a reçu la prestigieuse distinction « Adventurer of the year » décernée par le National Geographic.
Quand les 3 aventuriers décident de partir ensemble en expédition, on se doute que ce n’est pas pour une promenade de santé. Ensemble, ils se lancent à la recherche d’une rivière formée par la fonte des glaces au beau milieu du Groenland et dont ils ont découvert l’existence sur Google Maps. Pour atteindre cette rivière, ils devront traverser la calotte glacière sur 600 miles, se déplaçant à ski et en kite-surf, tirant chacun leurs vivres et leur kayak. L’expédition durera 46 jours. Très vite, les choses s’avèrent bien plus difficiles qu’ils ne l’avaient prévu mais leurs efforts sont récompensés par des découvertes qu’aucun n’aurait pu imaginer ! De la grande et belle aventure arctique, servie par des images d’une qualité époustouflante !
Attention !
L’association ne gère pas la billetterie.
Les réservations sont à faire directement auprès du théâtre :
TEAT CHAMP FLEURI :
Réservation au 0262 419 325
ou par internet sur www.tea.re
ou dans les points de vente des théâtres départementaux
- 12 avril 2018